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Bulletin de liaison N° 67 (Décembre 2021)

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La Société d'Histoire de Montmorency et de sa Région tient régulièrement ses membres informés de ses activités en publiant trois fois par an un bulletin de liaison tant sous forme électronique que sur support papier.

1 – Éditorial

L’arbre, la palme et le poing.

«[…]Les 36 000 monuments aux morts élevés entre 1920 et 1925 sont des monuments factices installés pour commémorer [une] date[s] importante[s]. Tous les acteurs du 11 novembre sont morts, mais des centaines d’arbres vivent encore ; ce sont eux les vrais témoins de l’Histoire».

Ainsi s’exprime Alain Baraton dans ses «Chroniques bucoliques» On connait tous l’amour des végétaux professé par le «jardinier de Versailles». Mais les édifices qu’il cite sont cependant lourds de sens pour l’historien. La SHMR s’est, à deux reprises, penchée sur le monument aux morts de notre ville.

Qu’il me soit permis ici de livrer quelques remarques portant sur la statuaire qui orne la plupart de ces monuments, singulièrement sur la représentation des orphelins.

Monument aux morts de Montmorency Monument aux morts de Montmorency.
Photo: Marie Lévêque.

À Montmorency, au centre d’une composition triangulaire surmontant l’inscription «glorieux morts», la figure allégorique de la Victoire ou la République, dressée majestueusement, semble protéger l’enfant. Se penchant légèrement, celui-ci offre au combattant en armes gisant à ces pieds, mort au front, une immense palme, celle de la victoire (ou du deuil). Mais le regard de cet enfant fragile est porteur d’espoir.

Monument aux morts de Gentioux Monument aux morts de Gentioux (Creuse).
Photo: O. T. de Gentioux.

Un petit village rural creusois, Gentioux, perché sur le plateau de Millevaches, possède un tout autre monument. Erigé en plein centre-ville, réalisé par des artisans locaux, il ne fut jamais inauguré et la plupart du temps exclu des manifestations officielles. Un obélisque tronqué, modèle souvent adopté, porte à son sommet l’inscription «À nos chers enfants», suivie des 63 noms des disparus. Devant cet édifice, un écolier vêtu d’un sarrau sombre, chaussé de sabots, dresse la tête et apostrophe de son poing minuscule l’inscription placée devant ses yeux : «Maudite soit la guerre».

Images saisissantes de deux conceptions qui ont présidé à l’édification de tels monuments après-guerre en France, l’une patriotique, largement répandue, l’autre pacifiste, visible sur 10 édifices seulement.

Marie Lévêque,
Présidente de la SHMR.

2 – Conférences

3 – Paléographie

Les ateliers paléographiques ont lieu les premiers mercredis du mois 4 rue du Montlouis, à 14h30.

4 – Anciens bulletins

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